Le pays d'art et d'histoire de Billom Saint-Dier

Le pays de Billom Saint-Dier se situe au cœur de la plaine de la Limagne, entre la vallée de l'Allier et les monts du Livradois-Forez.

Un paysage de transition anciennement peupléLe territoire présente une grande diversité de paysages. Il s'agit d'une zone de contact entre plusieurs ensembles géographiques : au nord s'étendent les riches terres fertiles et céréalières de la Limagne, au sud se trouvent les reliefs de la Comté, tandis qu'à l'est dominent les premiers contreforts granitiques du Livradois. De cette diversité naissent des paysages de transition,  à des altitudes s’échelonnant entre 350 et 780 mètres.De nombreux vestiges, mis au jour lors de recherches archéologiques, révèlent une occupation humaine du territoire depuis le Paléolithique. D'autres découvertes témoignent de son dynamisme à l'époque gallo-romaine, dû à la proximité des axes de communication que constituaient l'Allier et son bassin et la Via Agrippa.

Un territoire marqué par l'époque féodaleUne grande partie de son patrimoine bâti émane de la volonté des pouvoirs religieux et seigneuriaux du Moyen-Age. Les ordres monastiques ont durablement marqué le territoire en initiant la construction d'églises et de prieurés. Leur architecture harmonieuse et homogène est sublimée par l'utilisation de pierres de couleurs variées et par la réalisation de décors sculptés ou peints. L’importance des seigneurs locaux et de familles dont le rayonnement dépasse largement la région est aussi à l'origine de la construction de nombreux châteaux surmontant les buttes avoisinantes : Montmorin, Coppel, Montaigut, Mauzun. Au 14e siècle, l'insécurité pousse les villageois à s'abriter derrière de solides murailles, souvent élevées autour d'une maison forte. À l'intérieur de ces « forts villageois » tels Chas, Espirat ou Reignat, les habitations viennent se coller à la muraille et le long d’étroites ruelles.

Billom, «  ville des marchés »Billom doit son développement au Moyen-Age à l’implantation de ses établissements religieux puis, à partir du 15e siècle, au succès de ses activités marchandes, à travers ses foires, marchés et commerces divers. Son renom vient aussi de ses établissements d’enseignement, depuis l’école  de la collégiale Saint-Cerneuf jusqu’au collège jésuite, le premier de France, fondé au 16e siècle.Un nouvel essor aux 18e et 19e sièclesLes débuts de l'industrialisation donnent un nouvel essor à la ville et au territoire. Le renouveau agricole se traduit par le développement des cultures céréalières, l’expansion de la vigne, de la betterave sucrière et de l’ail. Différentes usines s’installent, telles que des briqueteries (Saint-Dier), des tuileries, mais aussi une sucrerie et des brosseries (Billom).Aujourd'hui si les activités florissantes du 19e siècle ont cessé, le territoire reste néanmoins attractif par son activité artisanale, culturelle et commerciale.