Châtel-Guyon, station thermale et de villégiature

La singularité de la ville thermale de Châtel-Guyon est sa conception ex nihilo en contrebas du bourg ancien et sa réalisation sur une courte période de la seconde moitié du 19e siècle à l’Entre-deux-guerres.

Dans la fièvre thermale

La station reflète la période d’exception créatrice des 19e et 20e siècles. N’ayant obtenu que tardivement les moyens importants d’aménagement urbanistique et de construction, la ville apparaît particulièrement homogène. Selon le modèle allemand, un rôle central a été donné à son parc, véritable écrin de verdure autour duquel s’organisent la ville et ses principaux monuments.

Une aventure humaine

La station est un organisme urbain vivant, né d’une intelligence humaine complète et complexe. Elle est le fruit en trois dimensions (synthétisé par l’urbanisme) de la manifestation de l’activité économique, celle liée à l’utilisation médicale de l’eau, mais aussi, et dès le départ, celle au tourisme (villégiature, sport, culture, shopping ou jeu…). Elle est le fruit de l’activité économique liée à l’utilisation médicale de l’eau et, dès le début, au tourisme (villégiature, sport, culture, shopping ou jeu).

Un catalogue de styles architecturaux

Châtel-Guyon est un musée à ciel ouvert des styles en vigueur de 1890 aux années 1930. Les investisseurs et entrepreneurs ont fait appel (à l’exemple des autres stations thermales ou balnéaires à la même époque) aux meilleurs architectes. Ceux-ci ont introduit tout un florilège de styles en cours, éclectisme, Art Nouveau, Art Déco, régionalisme, exotisme ou pastiche, tant pour les bâtiments publics (gare, thermes, casino, lieux de culte) que pour les constructions privées (hôtels, villas, commerces).

Vers un tourisme culturel

Compte tenu de la richesse de ce patrimoine, la ville bénéficie du label Site patrimonial remarquable. Elle peut aussi se prévaloir d’une véritable politique du tourisme culturel.