Les Arcs, une station de ski des années 60 de renommée internationale, est une station de troisième génération, avec un urbanisme et une architecture innovante, alliant modernité, fonctionnalité et art de vivre.
Un projet audacieux À l’origine de la réalisation des Arcs, station créée en 1968 sur le versant Nord de Bourg Saint-Maurice, il y a la rencontre d’un enfant du pays, Robert Blanc (moniteur et guide de haute montagne) et de Roger Godino, aménageur, co-fondateur de la station. C’est ensemble qu’ils décident d’implanter une station dans un site encore vierge de tout équipement, situé entre 1600 et 2000 mètres d’altitude. Plusieurs règles fondamentales s’imposent aux concepteurs : respect du site et du milieu naturel tant l’hiver que l’été, utilisation de matériaux locaux, conservation des vieux chalets d’alpage existant, en contraste avec les bâtiments modernes.
Urbanisme et architectureUne équipe d’architectes, urbanistes et ingénieurs est rassemblée tels Gaston Regairaz, Guy Rey-Millet, Bernard Taillefer, Alain Tavès, Pierre Faucheux, Robert Rebutato. Ils insufflent un esprit novateur et créatif à ce projet, autour de Charlotte Perriand, collaboratrice de Le Corbusier, « l’âme du groupe ». L’idée maîtresse est la séparation des passages piétons, voitures et skieurs. Les bâtiments résidentiels s’intègrent dans la végétation existante et s’efforcent de ne pas créer de vis-à-vis. La plupart des intérieurs sont conçus par Charlotte Perriand. Le contact avec l’extérieur est favorisé par de larges baies vitrées, des balcons surélevés, des cuisines ouvertes...
Les Arcs aujourd’huiLa station est composée de plusieurs secteurs, construits à des altitudes différentes. Le développement des Arcs s’échelonne sur une trentaine d’années avec les stations d’Arc 1600 (Station construite à 1600 mètres d’altitude en 1968, 4 200 lits touristiques), Arc 1800 (Station construite à 1800 mètres d’altitude en 1974, 18 000 lits), Arc 2000 (1979, 7 300 lits) et enfin Arc 1950 (2003, 5 000 lits) : chacune a ses spécificités architecturales (moderne, futuriste, néo-traditionnelle (façon « village savoyard »). Arc 1950, la plus récente, traduit un nouvel objectif touristique et architectural : la pratique du ski n’est plus la base de l’urbanisme qui doit désormais composer le cadre d’un séjour en toutes saisons : on tente donc de recréer l’atmosphère et le décor d’un village savoyard traditionnel… Avec une capacité d’accueil de 35 000 lits touristiques, la station est reliée depuis 2003 au domaine de ski de la Plagne : l’ensemble forme un immense domaine de ski appelé « Paradis ski ».