Ici comme ailleurs, des chants de Noël de la messe de minuit aux cantiques et crécelles des processions, la musique a accompagné les fêtes religieuses et rythmé les saisons. Le musée régional d’Auvergne à Riom permet au visiteur de s’immerger dans le contexte rural de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle, mais la musique et la danse continuent à vivre au cœur du Pays d’art et d’histoire.
Fête, musique et danseEn pays Brayaud, au-delà des fêtes patronales, la musique a su rester vivante grâce aux Brayauds, qui, dans la Maison des cultures de pays du Gamounet, perpétuent la convivialité d’autrefois, lui apportant une touche bien contemporaine.À Riom, l’Agence des musiques des territoires d’Auvergne, O.N.G. reconnue par l’Unesco, s’attache à découvrir, à faire connaître et faire vivre les fêtes, musiques et danses d’hier et d’aujourd’hui.
Bourrée de cour et bourrée populaireSi la bourrée apparaît souvent comme la danse emblématique de l’Auvergne, mentionnée par Fléchier dans les Mémoires sur les Grands Jours d’Auvergne en 1665, elle fut cependant dansée à la Cour au 17e siècle. Au siècle suivant, le pas bourré est le plus utilisé pour les bourrées de cour comme pour les bourrées populaires.
Bourrée entre Haute et Basse AuvergneOn distingue deux sortes de bourrées : la bourrée à deux temps est la danse de Basse-Auvergne, pratiquée également en Bourbonnais, Limousin, Nivernais, Charolais et en Bas-Berry. Tandis que La bourrée à trois temps, aussi appelées Montagnarde ou Auvergnate, se retrouve plutôt en Haute-Auvergne, mais aussi en Limousin, Rouergue, Gévaudan, Morvan et Haut-Berry.
En musiqueLes instruments qui accompagnaient traditionnellement la bourrée sont la cabrette, la vielle à roue ou le violon et, plus tard, l’accordéon. Cependant, les musiques traditionnelles ont depuis toujours été des musiques de leur temps, qui ont répondu aux besoins du moment : on peut faire danser simplement à la voix ou avec un harmonica, et encore au saxophone, au fifre ou à la clarinette.