La Cité des Arts, construite en 2002 abrite le Conservatoire à rayonnement régional de musique, danse et arts dramatiques, mais aussi l’École municipale d'Art et de nombreuses associations musicales. Les architectes Yann Keromnes et Aurelio Galfetti, ont répondu par l'emploi de nouvelles techniques aux défis posés par l'emplacement du projet et ses fonctions.
La réponse aux contraintes du lieu La Cité des Arts est constituée de deux bâtiments distincts, l'articulation se faisant en sous-sol. La vue sur le jardin du Verney et sur les montagnes ont été préservées grâce à ces deux volumes qui laissent libres les accès au jardin. La présence d’une nappe phréatique a rendu indispensable l’utilisation d’une technique spéciale : l'injection jusqu’à 15 mètres de profondeur de parois en béton moulé. Les contraintes de construction dues à la présence de l'eau dans le sous-sol n’ont pas permis l’utilisation des techniques de coffrage habituelles : il a fallu utiliser des éléments préfabriqués montés sur place grâce à un système de structure métallique.
La recherche de l’acoustique La recherche d’un grand confort acoustique a été permanente. Des salles de musique sont conçues pour éviter la transmission des sons et des vibrations, les planchers sont posés sur des plots anti-vibratiles et des vitrages acoustiques isolent des bruits extérieurs.
Un béton autonettoyant en surface La Cité des Arts est le premier bâtiment en France à utiliser un béton autonettoyant. Ce béton renferme des composants qui empêchent la fixation des salissures : mousses, lichens ou gaz d'échappement...
La Cité des Arts est reconnue pour sa qualité architecturale : elle a été nommée au concours de l’Équerre d'Argent en 2002, et sélectionnée par le ministère de la Culture pour le Prix Grand Public de l’architecture 2003.