Aime

Chef-lieu de canton de 3 607 habitants, Aime est située au cœur de la Tarentaise à 680 mètres d’altitude. La commune a une tradition de passage et d'accueil qui remonte à plusieurs milliers d’années.

Aime, une histoire millénaire liée au passage des Alpes C'est vers 5000 ans av. J.-C. que les premiers hommes choisissent de s'installer ici, principalement sur l’adret ; ici, les vignes poussent et produisent à 1200 m d’altitude, ce qui est exceptionnel.Les Gaulois Ceutrons font prospérer leur cité, située sur l’axe de circulation reliant Milan à Vienne, en passant par le col du Petit-Saint-Bernard. Après la conquête des Alpes (21 av. J.-C.), l’empereur Auguste décide de réunir la Tarentaise, le Beaufortain, le Val d’Arly, le Val Montjoie et le Val de Chamonix en une nouvelle province, « les Alpes Graies » . La capitale de cette nouvelle province est « Axima », du nom du dieu romain Aximus, protecteur des sources.Au début du Moyen Age, la ville est supplantée par Darentasia (Moûtiers) comme capitale de la vallée. Aime est une des possessions des Montmayeur, issus de la branche cadette des Briançon, vicomtes de Tarentaise. Au début du XIe siècle est édifiée la basilique St-Martin, un joyau du premier art roman. Les fresques du chœur et de l’abside, très abîmées, datent des XIIe et XIVe siècles. La tour de Montmayeur est une ancienne maison forte du XIVe siècle qui se dresse en contrebas de la basilique Saint-Martin. Elle commandait un pont à péage sur l’Isère. Le donjon et le corps de logis, entièrement restaurés, abritent aujourd’hui des expositions.Au sommet de l’ancien oppidum gaulois, le musée Pierre- Borionne, musée de France installé dans une ancienne église, présente de nombreux objets, de l’Antiquité jusqu’à l’époque baroque, ainsi que des souvenirs de l'histoire des mines de la Plagne et une belle collection de minéraux et fossiles.

Agropastoralisme et sports d’hiverDepuis le fond de la vallée de l’Isère, les pentes douces et ensoleillées de l’adret s’étirent jusqu’à la Pointe du Roignais : l’agriculture et les vignobles bénéficient d’un ensoleillement privilégié sur le « Versant du soleil ». Plus haut, les alpages d’Aime accueillent l’été les troupeaux de vaches tarines, dont le lait est utilisé pour fabriquer du fromage. La coopérative  d’Aime transforme plus de 2 millions de litres de lait en Beaufort. 

Sur l’autre versant, la Plagne, composée de dix stations, s’étage de 1 250 à 3250 mètres d’altitude. Les différents aménagements débutent en 1961. La Plagne est une station de troisième génération. Elle est reliée depuis 2003 aux Arcs, formant le grand domaine Paradiski.