Relié aux régions voisines par des passages permettant de nombreux échanges, le Forez s’inscrit dans des réseaux qui évoluent selon les époques et les centres de pouvoir.
Une voie antique majeurePendant l’Antiquité, la voie Bolène part de Lyon, capitale des Gaules pour relier l’Aquitaine. Dans le Elle traverse le Forez du nord-est au sud-ouest, en passant par Feurs, Chézieux (entre Moingt et Saint-Romain-le-Puy), Saint-Georges-Haute-Ville et Usson-en-Forez, pour ensuite rejoindre Saint-Paulien, Rodez, Toulouse et Bordeaux. Elle fait partie d’un plan de restauration et de développement du réseau routier de la Gaule, mis en place sous l’empereur Auguste, par son gendre Agrippa, au cours du 1er siècle après J.-C. Son rôle est militaire, politique et économique.
De nouvelles routes au Moyen ÂgeAu Moyen Âge, les axes de circulation changent. Le Grand Chemin de Forez est un important axe de communication traversant le comté selon un axe nord-sud et le reliant à des régions commerciales plus lointaines (foires de Champagne, ports du Languedoc). Marchés et foires se développent le long de son tracé, attirant les populations qui viennent s’établir près de ces pôles économiques dont Montbrison est le plus important. À la fin du Moyen Âge, un nouvel axe commercial se créé entre Lyon et l’Aquitaine via Le Puy-en-Velay, assurant l’essor de Saint-Bonnet-le-Château. Il reprenait en partie l’itinéraire conduisant au pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.Pendant des siècles, voyageurs et marchands ont emprunté ces axes et participé à l’enrichissement de ces villes.