Saint-Etienne, un assemblage de villages

À partir du 12e siècle, plusieurs noyaux de peuplement s'installent progressivement autour de la paroisse de Saint-Étienne de Furan jusqu'à former les faubourgs de la grande ville industrielle du 19e siècle.

Le premier bourgLes paroissiens qui utilisent les forces motrices de la rivière Furan et les ressources existantes (bois, charbon et grès houiller, constituent un premier bourg au pied de la colline du Mont d'Or (actuelle colline de Pères). Ces premiers travailleurs du fer, s'appuyant sur la métallurgie et l'extraction du charbon, vont s'installer progressivement, le long d'un axe de communication est-ouest allant de Lyon au Puy-en-Velay. Se forment alors des hameaux de maisons d'artisans, essentiellement des forgeurs.

Vers une grande ville industrielleL'expansion du territoire stéphanois, démographique et industriel, oblige la ville à se structurer. Au début du 19e siècle, quatre communes indépendantes, chacune marquée par un lieu central, constituent l'actuel territoire stéphanois : Montaud, Outrefuran, Beaubrun et Valbenoîte. Moins peuplées et restées souvent très rurales par rapport à Saint-Étienne, ce communes sont au cœur d'activités artisanales et industrielles : industrie métallurgique, industrie minière, armurerie, fabrique de rubans et ateliers de passementiers.En 1855, Saint-Étienne annexe ces quatre communes limitrophes et atteint une population de 78 000 habitants. En 1856, la préfecture est transférée de Montbrison à Saint-Étienne. Avec ces mesures administratives, Saint-Étienne devient une grande ville qui prospère grâce à son important potentiel industriel.

Aujourd'hui, ces anciennes communes sont devenues des quartiers qui ont conservé une très forte identité.