Dès le début du 19e siècle les docteurs Daquin et Despine souhaitent créer des bains de vapeur. En 1808, Daquin réitère sa suggestion en faisant référence aux bains romains découverts à Aix dans la maison du chirurgien Perrier.
Une longue recherche Le projet consiste à réaliser dans le roc des étuves où l’eau, jaillissant avec impétuosité et abondance, viendrait se briser sur les rochers et se réduire en vapeur. Cette douche est créée en 1818 dans la division dite de l’enfer du Bâtiment Royal. L’annexe des thermes Albertins qui ouvre en 1832, intègre un vaporarium construit sur le modèle des bains d’Ischia en Italie. Autour du dôme central, des petits cabinets ou étuves permettent aux malades assis les pieds dans de l’eau chaude de recevoir les vapeurs qui se répandent dans l’air ambiant. Au même moment, mais à l’extérieur du bâtiment principal, directement sur la source d’Alun, est aménagée une nouvelle division qui reçoit le nom de Berthollet, célèbre savant apparenté à la famille Despine. On y trouve plusieurs cabinets destinés aux douches locales de vapeur. Au moment de la construction des thermes Pellegrini, le mot Berthollet qui désigne à la fois un lieu et un traitement. En 1867, sous la plume du Docteur Vidal, il ne désigne plus que le traitement.
Le Berthollet, d’hier à aujourd’hui L’appareil, conçu par l’ingénieur François, est introduit dans les thermes Pellegrini (1866). Un schéma très précis publié par la Société médicale. Le Berthollet est appliqué sur le corps en entier, ou bien sur des parties du corps. Au moment de la construction des thermes Chevalley, le matériel est complètement repensé : à la vapeur sont associés des jets d’eau. Les modèles sont brevetés et portent le nom de Berthollaix (tout le corps), Manudouche (mains) et Pedidouche (jambes).